pourceux que cela interresse je ne bois ni ne me drogue plus depuis le douze aout 2013 mefiez vous c est une reel dependance désolé j etais pas inspi
100 infusion, 200% jus de fruits !Nous rappelons que "l’abus d’alcool est dangereux pour la santé".Nous proposons un contenu à caractère purement humoristiq
A la plus grande stupéfaction de tous, je leur explique que c’est une expérience que je voulais tester depuis longtemps. A savoir, vivre une soirée entre amis et sans alcool. Une manière de chercher à donner raison au
abaca Sans alcool, la fête est plus folle ! La Suze Avec son goût doux amer, Suze est l'une des stars de l'apéro à la française. En utilisant les mêmes racines de gentiane sauvage, la marque
NewsSans alcool, la fête est plus folle ! 6 août 2022 à 16h15 0 abaca Non alcoolisées, ces boissons fraîches se dégustent on the rocks ou en mocktail ! La Suze Avec son goût doux amer, Suze est
Dailleurs, de plus en plus d’établissements ont recours à de nouveaux ingrédients qui reproduisent le goût de l’alcool, sans les degrés tant redoutés, comme le cas des boissons à base de plantes qui imitent à la perfection les cocktails les plus connus. À l’instar des cocktails avec alcool, les mocktails profitent également d’une appellation soignée.
Cebreuvage biologique complexe à base de gingembre de qualité, de citron et d’épices est peut-être sans alcool mais pas sans caractère. Réputé pour ses nombreux bienfaits mais aussi son goût si particulier, le gingembre est devenu depuis quelques années la coqueluche de nombreux consommateurs. Ingrédient indispensable des mocktails, cocktails,
Mêmequand le coach marseillais autorise ses joueurs à picoler, il se heurte à l'hygiène de vie de Rod et Souley
SANSALCOOL, LA FETE EST PLUS FOLLE ! Aujourd'hui était ce l'on nomme communément de nos jours, une journée pourrie. Golden avait eu le droit a de longues heures de cour a cause de la préparation d'un futur séminaire prévu a la rentrée, et alors qu'elle pensais pouvoir aller s'éclater un peu avec quelques amies, elles avaient toutes eu une occupation
Etune polémique de plus dans le monde de la fête ! Cette fois-ci ça se passe dans le Sud de la France, où une boîte le nuit, le Carré Annexe, propose aux
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Ыπоዮоձоዥ. 80Nk1V. ● Sans alcool, les moches seraient toujours vierges. ● Sans alcool, nous serions quelques milliards en moins sur la Terre aujourd’hui. ● Sans alcool, tu n’aurais pas trompé ta copine et compris certains effets de l’alcool. ● Sans alcool, les gens tristes ne souriraient jamais. ● Sans alcool, les putes seraient au chômage. ● Sans alcool, tout le monde serait assis en boite. ● Sans alcool, tu ne serais peut-être pas née et ici en train de lire ça. ● Sans alcool, les boulangeries perdraient la moitié de leur chiffre d’affaire. ● Sans alcool, les gens mourraient ou tueraient sur la route sous l’influence d’autres substances tout aussi néfastes. ● Sans alcool, tu ne dépenserais pas ou moins ton argent bêtement et donc d’autres personnes n’en bénéficieraient pas. ● Sans alcool, les filles d’un soir serait une rareté. ● Sans alcool, tu aurais froid à poil l’hiver. ● Sans alcool, il faudrait 6 mois à un carreleur pour refaire le carrelage de ta salle de bain. ● Sans alcool, l’expression Qui ne tente rien n’a rien ! » serait moins facile à appliquer. ● Sans alcool, 1664 serait une année comme une autre. ● Sans alcool, tu ne dirais pas ce que tu oses dire en ayant bu. ● Sans alcool, vodka » ne servirait qu’à dire petite eau » en polonais. ● Sans alcool, si tu as déjà une grande gueule, tu ne pourrais pas trouver pire que toi certains soirs. ● Sans alcool, tu ne dirais pas les 4 vérités à tes proches. ● Sans alcool, tu ne pisserais pas exprès à côté des toilettes en boites. ● Sans alcool, en tant qu’homme viril, tu ne te serais jamais laissé épiler une jambe. ● Sans alcool, tu n’aurais jamais pu inaugurer chaque coins de ta ville en vomis. ● Sans alcool, tu ne serais pas capable de dire Tu prends l’apéro ? » en 6 langues. ● Sans alcool, la fête est plus molle. ● Sans alcool, rien ne t’affole. ● Sans alcool, pas de branlette espagnole. ● Sans alcool, tu ne pourrais pas griller un paquet de clopes si ce n’est plusieurs en une soirée. ● Sans alcool, les boites vocales ne serviraient qu’à laisser des messages importants. ● Sans alcool, ton portable neuf ne finirait pas à coup sûr par terre. ● Sans alcool, tu ne retournerais pas vers ta voiture vérifier qu’elle soit bien fermée. ● Sans alcool, tu n’aurais pas la force de rentrer chez toi à vélo à 5h du mat’. ● Sans alcool, tu ne perdrais pas tes affaires aussi fréquemment. ● Sans alcool, en pleine soirée d’été, tu n’aurais pas chaussé, en tongs, une paire de skis abandonnés et traversé tout un quartier. ● Sans alcool, tu n’aurais pas appris à marcher à 4 pattes comme nos ancêtres les primates. ● Sans alcool, les vignerons seraient au chômage. ● Sans alcool, en voiture, tu éviterais les murs et poteaux dans les parkings. ● Sans alcool, aucun mot français contenant un double o » n’aurait cette prononciation.
Si l’on vous dit “Je suis devenue abstinente”, vous pensez à quoi ? Au cul ? À l’alcool ? Aux deux ? On a écrit des tonnes d’articles sur le sexe et l’alcool, le sexe et la drogue, etc. Bizarrement, on enquête rarement sur “sexe et sobriété”. Pourtant, rien de plus sexy comme sujet. Petit apéro chez des voisins il y a quelques semaines. Un homme, trentenaire, que je ne connais pas, pose une bouteille de rhum sur la table basse. Je suis installée dans le canapé en face. “C’est qui l’alcoolique qui a ramené de la bière sans alcool ?” lance-t-il à la cantonade. Je réponds avec une petite voix que c’est moi. Il me regarde, interdit. Puis il me propose d’aller sur la terrasse pour fumer. Je décline l’invitation. “Non merci, j’ai aussi arrêté… Je ne bois pas, je ne fume pas, mais qu’est-ce que je peux sucer, ha ! ha !” Silence gêné. OK, méga boomeuse. Note pour plus tard ne plus jamais faire de référence en société à cette publicité mythique de 1992, incarnée par Dominique Lavanant pour les bonbons Suc des Vosges de La Vosgienne. Quand elle passait à la télévision, j’avais 12 ans et je comprenais sans comprendre le double sens du slogan. Vingt-huit ans plus tard, j’ai compris la blague, mais j’assume à moitié ma récente sobriété. Régulièrement, dans mon entourage, je balance des messages comme quoi je suis – toujours – une meuf cool, toujours une meuf qui parle de cul. Je suis abstinente mais pas chiante. D’ailleurs, si cette démarche, entamée il y a sept mois, m’a fait gagner cinq ans au niveau peau détox et botox et a sauvé ma santé mentale, elle n’a eu aucun impact sur ma sexualité. Enfin… à vrai dire, je n’en sais rien. Certes, cela n’a pas changé, ni au niveau du rythme ni au niveau du plaisir, le sexe avec mon compagnon notamment parce que je suis du matin, enfin plutôt du milieu d’aprèm, or dans le passé, je me suis rarement mis une race en pleine journée. En revanche, je suis sûre d’une chose j’ai embrassé et/ou couché la première fois avec 98 % de mes partenaires en ayant bu auparavant, ne serait-ce qu’un verre. L’exception étant l’homme avec qui je suis mariée depuis sept ans. Je n’envisage pas, avec le déconfinement, d’enchaîner orgie sur orgie. Mais c’est quand même sympatoche, la drague de bamboche… Mon abstinence va-t-elle me transformer en femme raisonnable, sage, contrôlée, “bien comme il faut” ? Vais-je perdre en folie douce ? Pourquoi associe-t-on autant alcool et sexe ? Quel impact l’arrêt de l’alcool a-t-il sur nos sexualités ? Loin de moi l’idée de faire du prosélytisme puritain. Mais j’ai besoin de savoir dans quelle galère – ou dans quel merveilleux avenir éroticosexuel – je me suis embarquée avec cette histoire de sobriété… Un couple s’embrasse à côté des escaliers au premier étage du Rodnya club, Moscou © Igor Baranchuk Déboires sexuels À l’âge adulte, on connaît tous et toutes l’effet de l’alcool sur le sexe. À petites doses, il a un rôle désinhibiteur oser séduire, se décomplexer et anxiolytique calmer ses peurs et ses angoisses. Vous savez, ces petites pensées dans la tête qui gâchent la fête “Je ne vais pas bander, si ?” “On voit grave ma cellulite dans cette position, non ?” etc. Nous avons tous et toutes des anecdotes drôles de sexe soûl, et les séries et films actuels regorgent de scènes comiques de drunk sex. Un soir, un ami, David, 40 ans, a beaucoup bu avec une fille avant de se retrouver au lit avec elle. Elle a commencé à lui faire une fellation. Mais celle-ci n’a pas duré longtemps elle a vomi tous ses gyozas. Sur son pénis. Il a dû rassurer la fille qui se sentait mal. Sur le coup, ce n’était pas fun, mais quand il le raconte, c’est vraiment hilarant. On s’étend moins, pour amuser la galerie, sur les conséquences négatives du trop d’alcool. Qu’elles soient physiques problèmes d’érection, sécheresse vaginale, anorgasmie et prises de risques sur la santé sexuelle la capote zappée, et sur le long terme, baisse de la libido. Ou psychologiques lendemains difficiles et gênés cf. le vieux gars qui sort un “Alors, heureuse ?” dans la campagne de pub “Tu t’es vu quand t’as bu ?” de 1991, black-out qui pose la question du consentement, ou encore risques d’addiction. En France, pays de l’apéro considéré comme patrimoine national, pays de l’art du vin comme art de vivre et de bien vivre, pays du champagne longtemps considéré comme un aphrodisiaque, pays de Gérard Depardieu qui boit avec génie, et de la Parisienne chic qui boit sans grossir, on continue à associer ivresse des sens à ivresse tout court, sexe, drogue et rock’n’roll. A lire aussi 2021 sera-t-elle l’année de la sobriété ? Une sobriété ennuyeuse ? D’après le sociologue Ludovic Gaussot, qui a enquêté auprès d’un panel d’étudiantes, dans l’imaginaire collectif, la fête est forcément plus belle quand il y a consommation d’alcool. La rencontre amoureuse aussi. Le fait de se soustraire à cette habitude pose parfois problème la fille sera vue comme “coincée”, “sainte-nitouche” et le garçon, celui qui ne trinque pas avec ses potes, perd en “virilité”. À ce niveau-là, nous sommes égauxales, toustes les abstinentes sont soupçonnées de ne pas savoir se lâcher. Fête à l’espace Artplay, tôt le matin, MoscouIgor Baranchuk, Moscou © Igor Baranchuk La différence se joue sur le cadre de la consommation. Le sociologue a constaté que beaucoup de jeunes filles, craignant l’image de la fille bourrée facile et craignant l’agression sexuelle par un inconnu, ont une consommation stratégique soit elles font en sorte de la gérer, soit elles boivent entre elles, soit en compagnie de garçons qu’elles connaissent. Ce qui, malheureusement, ne les protège pas c’est dans l’entre-soi qu’elles encourent le plus de risques, et c’est dans cet espace que le viol est le moins signalé à la police. Mais revenons-en aux représentations sociales. Ludovic Gaussot constate une évolution récente, une libération de la parole sur la modération et la sobriété “Le dry January ne fait plus rire, comme c’était le cas il y a encore deux ou trois ans. Et l’on constate de plus en plus la présence de boissons non alcoolisées en soirée. Quelque chose, lié à la santé publique mais aussi à une certaine éthique de vie, est en train de se produire aujourd’hui dans notre société.” Le troisième invité Claire Touzard ne dira pas le contraire. Elle a été très surprise par le succès de son livre Sans alcool Flammarion sorti en janvier dernier. À 38 ans, elle est sobre depuis un an et demi. “Je n’aime pas le mot abstinente, ça me fait penser à incontinente, et j’ai l’impression d’être rentrée dans les ordres”, dit-elle avec un grand sourire. Si les gens boivent avant ou pendant un rendez-vous Tinder, analyse-t-elle, c’est simplement parce que “la séduction, c’est vraiment effrayant”. Le sexe peut l’être aussi. Pendant des années, elle a pratiqué ce qu’elle appelle “la philosophie du pire”. Elle se retrouvait dans des situations où “le mec était pourri, le cul était nul, mais bon, au moins y avait l’alcool”. “Je n’aime pas le mot abstinente, ça me fait penser à incontinente, et j’ai l’impression d’être rentrée dans les ordres” Claire Touzard D’après Magali Croset-Calisto, psychologue, addictologue et sexologue, autrice de Moins de stress grâce au sexe Albin Michel, 2019, l’alcool est une troisième personne qui s’invite. “On peut quasiment parler de triolisme !” affirme-t-elle. Le problème, pour Claire Touzard comme pour beaucoup d’autres, c’est que cet invité brouille les choses “On n’est pas connecté à son désir ou au désir de l’autre, on est connecté avec le désir général de baiser.” Peu importe le gars/la meuf, pourvu qu’on ait l’ivresse. Le lendemain, elle devait affronter la mémoire défaillante “Qu’est-ce que j’ai fait hier soir ?” allant de pair avec une image de soi détériorée “Mais pourquoi j’ai fait ça hier soir ?”. A lire aussi L’arrêt de l’alcool, nouvel horizon littéraire pour autrices générationnelles Avec la sobriété, Claire constate qu’on ne peut plus se mentir “Nous sommes en face de quelqu’un qui doit vraiment nous plaire.” Et le sexe en est meilleur “Quand j’ai envie, j’en ai vraiment envie, il y a beaucoup plus de connivence avec l’autre, on est plus présent, plus connecté, plus en pleine possession de ses moyens.” Autre changement d’après elle, alors qu’alcoolisée chaque partie de jambes en l’air se ressemble et devient peu créative, le sexe sobre exige, lui, de l’imagination “Tu réinventes, ton cerveau galope.” Magali Croset-Calisto le confirme “Pour une question de survie, l’alcool pris en grande quantité met le cerveau en mode pilote automatique, et donc il ne pousse pas à la nouveauté.” Blanche, 29 ans, fait le même constat. “Quand je bois, je suis désinhibée, donc, pour une timide du sexe comme moi, c’est plus facile d’ouvrir la discussion. Après, quand ça passe au stade du barattage, c’est bien souvent du même niveau que deux bouts de bidoche qui se frottent.” C’est d’ailleurs notamment pour cela que l’alcool est souvent prohibé dans les soirées BDSM les pratiquantes veulent non seulement être totalement consentantes, mais ilelles veulent aussi profiter d’une expérience en pleine conscience. Fred, 51 ans, fréquente les sexclubs et les clubs BDSM “Vu les territoires du plaisir que je cherche à explorer, l’alcool n’a pas sa place. Le BDSM demande non pas une maîtrise totale mais une certaine vigilance et attention à l’autre. L’ivresse des sens vient de l’abandon, elle grandit dans la confiance, et je ne peux pas accorder ma confiance à un mec bourré.” A lire aussi “Instituteur le jour, je suis accro au sexe sous drogues le soir” Lisa, 35 ans, ne boit pratiquement jamais, “par goût”. Cela ne l’empêche pas dans les teufs d’être “celle qui bootyshake contre un mur”. Comme elle est assez extravertie et euphorique, beaucoup de gens sont persuadés qu’elle se drogue. Elle aussi parle avec engouement du sexe sobre. “Quand on est là, ultra-présents l’un à l’autre, nus, tels qu’on est, et que rien ne vient déformer ce qui a lieu, pour moi, c’est vraiment très cool. J’ai conscience que certaines personnes ont besoin de boire pour se détendre ou faire descendre la pression, mais j’avoue que j’aime bien ce côté ultra-authentique du sexe à jeun’. Quand on ne peut plus tellement faire semblant ou se planquer. Du coup, si je suis mal à l’aise, je le dis, je dis tout ce que je ressens vraiment, et ça désamorce directement le malaise. On peut même en rire.” Cela donne plutôt envie, non ? “J’ai conscience que certaines personnes ont besoin de boire pour se détendre ou faire descendre la pression, mais j’avoue que j’aime bien ce côté ultra-authentique du sexe à jeun’” Lise, 35 ans Pourtant, sur les applications qui accompagnent l’arrêt de l’alcool, il n’est pas indiqué dans les bénéfices “meilleur sexe” à côté de “meilleure mémoire”, “plus d’énergie”, “calories en moins”, “moins de risques de cancers”. Ce serait pourtant, j’en suis sûre, une carotte pour ceux et celles qui souffrent d’addiction et ont fait le choix de l’abstinence. Cela leur permettrait de répondre à cette image de cul-serrés, voire même d’ascètes. L’ivresse du plaisir Dans une récente interview pour Canal+, Thomas Vinterberg, le réalisateur de Drunk – l’histoire d’une bande d’amis décidant de boire une certaine quantité d’alcool chaque jour afin de tromper leur ennui et leur mélancolie –, dit en riant qu’il ne connaît aucun couple qui s’est rencontré à jeun. C’est faux – j’en connais au moins deux, dont le mien –, mais son raisonnement est assez commun il n’y a pas d’amour sans folie douce, sans légèreté, pas de folie douce sans alcool, donc pas d’amour sans alcool. A lire aussi “Drunk”, la belle promesse de Thomas Vinterberg prend l’eau Ce lien a toujours existé, comme le raconte l’historien anglais Mark Forsyth, auteur d’Une brève histoire de l’ivresse Du Sonneur, 2020. Les premiers écrits datant de la Mésopotamie antique parlent d’Inanna, la déesse de l’amour et du sexe, qui était alors connue pour “faire la tournée des tavernes”. Et en Égypte Antique, “on associait alcool, musique et sexe comme un trio inséparable. Le Festival de l’ivresse se terminait toujours par une orgie, en honneur à Hathor, la déesse de la bière.” Ça donne aussi envie, ce festival sans aucun geste barrière… Mince alors. Que faire ? Il ne s’agit pas de s’interdire ni d’interdire quoi que ce soit, et surtout pas les sources de plaisir. Mais comme on déconstruit, depuis peu, les stéréotypes, les injonctions, les rapports de domination dans nos sexualités, il ne serait pas totalement inutile de s’interroger sur notre rapport à l’alcool et à son image. Est-ce si subversif que cela de baiser bourrée ? Peut-on essayer de séduire et d’être séduite sans filtre, sans béquille, à poil ? On peut se poser la question collective de la santé publique et sexuelle, mais aussi la question individuelle de notre rapport à l’addiction et à la norme. La sobriété serait-elle the new punk ? Sexe, Tourtel et rock’n’roll. sexe
Press J to jump to the feed. Press question mark to learn the rest of the keyboard shortcutsSearch within r/francer/franceFound the internet!Posted byu/[deleted]4 years agoArchived This thread is archivedNew comments cannot be posted and votes cannot be castAbout CommunityLe subreddit pour ce qui concerne la France et les Français986kCourageux travailleurs
Sans alcool, la nuit suédoise reste chaude et pétillante Tendance A Stockholm, des soirées estampillées sobres» attirent les foules. Une révolution s’amorce Cela pouvait ressembler à un concept suicidaire. Le Suédois Marten Andersson vient d’inaugurer à Stockholm les soirées en boîte de nuit sans alcool. Baptisées sober, elles sont strictement réglementées. Avant d’entrer dans le club, les clients doivent souffler dans un éthylotest, avec une tolérance zéro. A l’intérieur ne sont servies que des boissons inoffensives – faux champagne ou cocktails de fruits.Binge drinking»,une vieille traditionLancée timidement en août, la formule est devenue, à la surprise générale, un grand succès. Certaines soirées réunissent jusqu’à 900 personnes, selon le journal The Local . Les tickets d’entrée s’écoulent plusieurs jours à l’avance. La Suède a une solide réputation d’alcoolisme festif, filles et garçons s’y adonnant à parts égales le week-end. Les vendredis et samedis sont des nuits d’ivresse où des foules titubantes se déversent dans les rues dès 18 binge drinking , cette biture express à la maison avant même de partir en virée, est une vieille tradition, d’ailleurs répandue dans tous les pays nordiques. En Finlande, selon une étude européenne, 27% des habitants se disent adeptes de cette pratique, et un jeune sur dix, âgé de 15 ou 16 ans, avoue se saouler chaque week-end. En Islande, comme l’explique le correspondant du Monde à Reykjavik, Gérard Lemarquis, les boîtes de nuit ont des dark rooms chambres noires où sont conduits les jeunes qui arrivent trop éméchés dans le club. Ils cuvent là, allongés sur des matelas, au milieu des vomissures, avant de pouvoir aller danser. En Norvège, la moitié des arrêts de travail d’une journée sont dus à des gueules de orgies à la prisede conscienceHarcèlement, braillements intempestifs, bagarres, danseurs s’écroulant sur la piste sont le cocktail habituel de ces soirées trop arrosées. Dès 22 heures, la fête est consommée, dans une ambiance de fin d’orgie romaine. La viande saoule se retrouve le lendemain matin sans se souvenir de ce qui s’est passé la veille. Une nouvelle adepte des soirées sober a ainsi expliqué à Slate qu’elle s’était réveillée au petit jour dans un lit étranger, avec un compagnon, sans savoir comment diable elle avait atterri là. De quoi avoir des envies d’abstinence, forcément. Mais des jeunes gens ont également expliqué à The Local qu’il est difficile de se lâcher sans s’être désinhibé par quelques Andersson, qui a avoué à la presse suédoise avoir été lui-même un buveur invétéré, espère changer les habitudes de ses compatriotes sans la lourdeur moraliste des ligues de tempérance et des campagnes contre l’alcoolisme. D’ailleurs, en Scandinavie, une prise de conscience s’amorce. Selon de récents travaux, l’ivresse collective serait plutôt en recul. Il n’en est pas de même dans le sud de l’Europe. En France, où l’alcoolisme et le binge drinking chez les jeunes deviennent un sujet d’alarme, des soirées sans alcool, baptisées clean parties, ont bien été tentées. Elles ont rencontré un succès mitigé, qu’on ne saurait qualifier de verre à moitié vide ou à moitié plein.
sans alcool la fete est plus folle